Edito
Comme lors d’une relation amoureuse concrétisée par un mariage, l’association engage chacun des participants qui déclarent vouloir apporter à part égale en industrie et en numéraire pour créer une personne morale dans une vision stratégique partagée, tant dans sa réalisation que dans son but, son usage et son éthique.
1+1=3
Il existe de nombreux avantages à s’associer à deux: – Discussion avec un alter ego qui apporte une critique constructive, un autre point de vue – Chacun dispose du même pourcentage du capital social et donc de la moitié des revenus capitalistiques – Les associés doivent être systématiquement d’accord pour toutes les décisions
MAIS, en cas de désaccord ou de mésentente, la machine peut se gripper, à l’instar d’un couple qui se déchire sur une histoire de petite cuiller! Chacun des associés peut bloquer l’autre. Ce blocage peut être fatal à l’entreprise dans les cas les plus graves mais est toujours destructeur pour les associés.
Quels sont les moyens existants pour remédier à cette situation?
– La négociation amiable, la conciliation…
– L’arbitrage
– L’assignation en justice
Tous ces moyens demandent beaucoup d’énergie, de temps et d’argent. L’associé le plus pervers ou le moins investi, celui qui a le moins à perdre en sort généralement vainqueur. Mais c’est souvent une victoire à la Pyrrhus qui laisse la société exsangue et les deux associés marqués psychologiquement.
Quels sont les moyens existants pour prévenir cette situation?
– Les statuts
– Le pacte d’associés (SARL) ou le pacte d’actionnaires (SA)
Leur rédaction doit être minutieuse et intelligente. Il est fortement recommandé de se rapprocher d’un conseil compétent. Ce doit être du sur-mesure.
MAIS, aussi parfaitement réalisés soient-ils, les statuts et pactes ne peuvent tout prévoir. Ils sont rédigés et acceptés par les associés lors de la création du projet, quand tout va bien et que demain s’annonce merveilleux. Ils sont souvent pris à défaut quand le temps a passé et que les épreuves, les succès et les échecs, les parcours privés sont venus erroder ce bel enthousiasme.
Ayant eu à vivre ce parcours du combattant, nous avons inventé « Main Blanche », le service auquel nous aurions aimé adhérer.